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Décès de Jacques Chirac : « la France perd un abolitionniste convaincu »

Ma publication (1)

ECPM salue en Jacques Chirac un abolitionniste convaincu, qui dès 1981 faisait déjà partie du groupe de député de l’opposition à avoir soutenu l’abolition de la peine de mort avec Philippe Seguin, Pierre Bas, Bernard Stasi, Eugène Claudius-Petit (parmi les 37 députés RPR et du centre à voter l’abolition). 

Jacques Chirac est de ces hommes d’Etat qui ont eu, chevillées au corps, les valeurs abolitionnistes.

Nous saluons le courage que l’on attend de chaque homme et femme politique de pouvoir s’élever pour des convictions qui lui fit dire à l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981:

Jacques Chirac a personnellement soutenu le Congrès mondial contre la peine de mort organisé par ECPM à Paris début 2007. Puis, encouragé par ECPM, il a inscrit dans la constitution l’abolition en 2007, rendant ainsi quasi impossible tout retour en arrière en y introduisant un article disposant que « nul ne peut être condamné à la peine de mort ».

Jacques Chirac avait introduit le projet de constitutionnalisation en conseil des ministres en affirmant que « cela interdira[it] le rétablissement d’une peine inhumaine, qui ne saurait constituer un acte de justice » et permettrait « à la France de poursuivre son action en faveur de l’abolition universelle, alors que 78 pays appliquent encore ce châtiment ».

Il a ainsi réaffirmé les valeurs universelles et inconditionnelles de l’abolition de la peine de mort.

ECPM veut garder cette image d’un homme de valeur et d’engagement.

Raphaël Chenuil-Hazan, Directeur général d’ECPM.


Lire l’hommage de Robert Badinter, président d’honneur d’ECPM et ancien garde des Sceaux, sur France Info