
La campagne « S’aimer n’est pas un crime »
Dans le cadre de la campagne « S’aimer n’est pas un crime », ECPM a publié un rapport intitulé « 10 questions pour mieux comprendre la peine de mort pour les personnes LGBTQIA+ » et mis à jour dernièrement avec les données 2024.
Ce rapport s’appuie sur une analyse des contextes politiques, juridiques et socioculturels des États qui érigent en infraction les relations sexuelles consenties entre personnes de même sexe. depuis 2023, en Ouganda l’arsenal législatif s’est endurci avec une loi Anti-homosexualité, augmentant le nombre des états qui appliquent la peine de mort pour les personnes LGBTQIA+ à 12 (Afghanistan, Arabie Saoudite, Brunei, Émirats arabes unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Ouganda, Pakistan, Qatar, Somalie, Yémen).
L’existence même de ces lois constitue un danger pour les membres de la communauté LGBTQIA+ (procès sans défense adaptée, accès aux traitements médicaux inexistant pour les personnes trans, criminalisation des relations entre adultes consentants etc.).
ECPM au cœur du cortège de la Marche des Fiertés de Paris
Depuis 2005, ECPM se joint à la Marche des fiertés de Paris pour notamment apporter son soutien aux membres des communautés LGBTQIA+ partout dans le monde. Cette année encore et malgré la chaleur, ECPM était présente tout au long du cortège pour défendre les droits des personnes LGBTQIA+. Grâce à une identité visuelle plus affirmée et la mobilisation sans faille d’une vingtaine de personnes mêlant salarié.es, bénévoles, stagiaires et partenaires ECPM, un travail de sensibilisation a pu avoir lieu dans ce contexte festif et revendicatif.
Le ballon en forme de mappemonde et les supports de communication récemment actualisés ont suscité la curiosité du public et ont permis de sensibiliser aux réalités locales dans chaque état concerné par la campagne.

Enfin, la participation d’ECPM à cette Marche était essentielle pour dénoncer et informer sur la réalité des risques encourus par les ressortissant·es étranger·es membres de la communauté LGBTQIA+, ainsi que la violation profonde des droits des personnes LGBTQIA+ dans ces états, qui ne cesse d’augmenter ces dernières années.