
« Ce jeudi, comme tous les jours de la semaine, Serge Atlaoui, aujourd’hui âgé de 61 ans effectue le reste des 30 années de réclusion criminelle auxquelles il a été condamné en France après son transfert d’Indonésie. Il est détenu à la prison d’Osny, dans le Val-d’Oise, après avoir été promis à la peine de mort par Jakarta.
Son cas est éminemment symbolique de la lutte contre la peine de mort : à deux reprises, le Français a échappé in extremis à la peine capitale, dans les geôles indonésiennes où il a séjourné durant 17 ans. Son avocat, Me Richard Sédillot, a fait il y a près de trois mois une demande de grâce présidentielle auprès d’Emmanuel Macron, jusque-là restée sans réponse. » Ronan Tésorière pour Le Parisien.
« Le comportement de Serge Atlaoui en détention a toujours été irréprochable. Il a toujours clamé son innocence – dont je suis moi-même convaincu -, il a passé plus de temps en prison que n’en ont passé de redoutables narcotrafiquants, il a été privé de ses proches… »
Me Richard Sédillot
« C’est dans ce contexte d’attente insupportable pour Serge Atlaoui et ses proches que l’association Ensemble contre la peine de mort (ECPM) a décidé de réunir de grands noms de la justice française pour écrire à Emmanuel Macron et le sensibiliser à nouveau sur le sort du détenu. » Ronan Tésorière pour Le Parisien.
« Cette grâce serait une nouvelle manifestation du combat toujours mené par la France en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort. Lorsque la peine de mort frappe, même indirectement, à la porte d’un prétoire, en France, il faut la repousser aussi loin qu’il est possible »
Me Richard Sédillot