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Olivier Dechaud, cofondateur d’ECPM, partage ses souvenirs de Robert Badinter

Robert Badinter lors du 1er Congrès mondial contre la peine de mort. Strasbourg, 2001

« Je suis lié à ECPM par deux biais. Le premier est historique, puisque je suis l’un des fondateurs de l’association. J’ai eu la chance de pouvoir créer une structure, et d’en avoir suivi l’évolution sans dévier de son thème de départ. Le second remonte à ma jeunesse. À dix-neuf ans, j’ai fait deux choses importantes : passer le permis et voter socialiste ! Je suis clairement un enfant de 1981, de l’époque Mitterand. Et suivre le discours de Robert Badinter défendant l’abolition de la peine de mort m’a impressionné, c’était formateur politiquement.

Mon souvenir le plus marquant de cette belle aventure : C’est de voir Robert Badinter, lors du premier Congrès mondial contre la peine de mort de Strasbourg, donner un discours vingt ans après celui de l’Assemblée nationale. Je me souviens de sa prestance à la tribune, de son éloquence et de ce silence dans la salle dont il avait capté toute l’attention… C’était fort à vivre !

La présence de Robert Badinter à ce Congrès était d’abord une reconnaissance de notre légitimité, une sorte de transmission de la lutte abolitionniste à notre association. Elle montrait aussi que le combat était encore d’actualité, qu’il n’était pas fini. Symboliquement, il incarne le visage de ce combat en France mais aussi ailleurs dans le monde. »

Olivier Dechaud

Olivier Dechaud, Cofondateur d’ECPM

En 2000, une modeste maison d’édition publiait un livre intitulé « Lettre ouverte aux américains pour l’abolition de la peine de mort »Écrit par Michel Taube, mis en page par Olivier Déchaud et mis en orbite par Jean-François Daniel, ce sont ce livre et ces trois noms qui sont à l’origine d’Ensemble contre la peine de mort (ECPM).

24 ans plus tard, les trois bénévoles du début et les actions de l’association ont pris une ampleur internationale.