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Duaa Dhainy : « Le chemin est encore long et sinueux »

Duaa Dhainy est chercheuse et chargée de plaidoyer à l’ESOHR. L’organisation rassemble des militants et vise à renforcer l’engagement en faveur des principes des droits humains en Arabie saoudite, y compris dans les affaires de peine de mort. En tant que membre du comité académique du 4e Congrès régional sur la peine de mort, elle a répondu à trois questions sur la peine de mort afin de nous donner son point de vue sur la situation au Moyen-Orient.
Duaa Dhainy, Chercheuse et chargée de plaidoyer à l’ESOHR et membre du comité académique du 4e Congrès régional sur la peine de mort

Qu’attendez-vous de votre participation au Congrès régional sur la peine de mort au Moyen-Orient ?

En participant à ce Congrès régional, l’Organisation européenne saoudienne pour les droits humains (ESOHR) espère emmener la question de la peine de mort en Arabie saoudite au devant du débat et sensibiliser à la réalité de ce châtiment à la lumière de la menace permanente qui pèse sur la vie de dizaines de personnes dans ce pays. En outre, l’ESOHR espère renforcer son réseau en créant des liens avec les personnes intéressées dans le monde entier et notamment avec les organisations des pays de la région capables de comprendre la complexité de la question de la peine de mort dans ces pays.

Quelle est la situation de la peine de mort au Moyen-Orient ?

Les pays du Moyen-Orient sont les principaux pays qui appliquent encore la peine de mort dans le monde, et l’Arabie saoudite figure sur la liste des pays qui l’appliquent le plus, compte tenu de l’absence de progrès sérieux en ce qui concerne la limitation de l’application de cette peine. En outre, les lacunes des systèmes judiciaires, le manque de transparence et les barrières imposées à la société civile dans ces pays sont autant de facteurs supplémentaires qui renforcent l’application de la peine de mort dans les pays du Moyen-Orient.

Pourquoi la peine de mort est-elle toujours un sujet sensible dans la région?

Des facteurs culturels, religieux et politiques se superposent, faisant de la peine de mort un sujet sensible dans la région et rendant plus difficile les efforts pour en faire diminuer l’application. Les obstacles auxquels sont confrontés la société civile et les défenseurs des droits humains confirment que le chemin est encore long et sinueux, et que les efforts doivent être combinés pour essayer de mettre fin à la peine de mort.

Événement
juin 2023
C’est aujourd’hui que débutent les inscriptions pour le 4e Congrès régional sur la peine de…