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Faites un don pour l’abolition !

L'abolition est en marche, et pourtant, encore 30 000 personnes se trouvent sous le coup d'une condamnation à mort dans le monde. Si 2023 a été une grande année pour ECPM avec l'organisation du 4e Congrès régional en Jordanie, premier du genre au Moyen-Orient, de nombreux obstacles subsistent. En Iran et en Arabie Saoudite par exemple, l'accélération des exécutions endeuillent la communauté abolitionniste tandis que l'identité et le nombre des personnes exécutées en Chine restent inconnus.
De gauche à droite : Robert Badinter (Président d’Honneur d’ECPM et ancien Garde des sceaux, Sandrine Dacga (avocate au Cameroun et membre du RACOPEM), Richard Sédillot (Avocat en droit international et administrateur d’ECPM), Narges Mohammadi (Prix Nobel de la Paix, journaliste abolitionniste défenseuse du droit des femmes en Iran), Liévin Ngondji (Avocat en RDC et Président de Culture pour la Paix et la Justice), Aminata Niakate (Avocate et Présidente d’ECPM)

Pourquoi nous soutenir ? Le mot d’Aminata Niakate, Présidente d’ECPM

Aminata Niakate / Photo Ⓒ Rajiv Reman

Quel bilan faites-vous de cette dernière année ?

ECPM a poursuivi son travail de terrain, après le formidable élan donné fin 2022 par le succès sans précédent du 8e Congrès mondial contre la peine de mort de Berlin et la réussite du Congrès régional sur la peine de mort que nous avons organisé pour la première fois de notre histoire au Moyen-Orient en Jordanie, en juillet 2023. Nous avons déployé nos équipes dans une dizaine de pays, sur trois continents, pour poursuivre notre travail de fond pour l’abolition universelle. Nous avons pu reprendre nos actions de plaidoyer en Asie par exemple où nous avons mené plusieurs missions en Indonésie et en Malaisie entre autres.

Vos priorités pour 2024 ?

2024 sera une année de consolidation et de préparation de nos prochains grands rendez-vous, c’est-à-dire nos Congrès régionaux et le prochain Congrès mondial. Outre notre plaidoyer à l’international, ECPM va également continuer de se déployer dans les écoles françaises où nous faisons un important travail de sensibilisation auprès des collégiens et lycéens. Nous poursuivrons également nos interventions en prison. Le travail n’est jamais terminé même ici dans l’Hexagone où l’opinion publique peut varier sensiblement sur la question de la peine de mort au gré de l’actualité et des faits divers.

Pourquoi soutenir ECPM ?

Justement pour que la question de la peine de mort demeure une préoccupation de toutes les générations, ici en Europe, mais aussi au-delà de nos frontières en Afrique, en Amérique, en Asie et même au Proche et Moyen-Orient. ECPM est une petite structure, une quinzaine de salariés, avec de grandes ambitions. Elle fait preuve de beaucoup d’agilité et d’imagination dans son quotidien. La défense des droits fondamentaux et des libertés publiques est un travail de longue haleine, un marathon en quelque sorte, c’est pourquoi vos dons sont si importants pour que l’on puisse poursuivre nos actions le plus efficacement possible et avoir un impact auprès des populations et des pays concernés.

Faire un don

L’argent des dons que reçoit ECPM est utilisé pour faire fonctionner notre organisation. Il permet l’embauche de professionnel·le·s qui forment, plaident, et fédèrent autour de cette valeur de justice qu’est l’abolition de la peine de mort. Il nous aide à mener des campagnes de soutien. Enfin, il facilite l’organisation et la publication de missions d’enquête, telles que notre rapport annuel sur la peine de mort en Iran. Donner à ECPM, c’est nous aider à promouvoir un choix de société basé sur la non-violence, c’est exiger l’abolition, maintenant !

Le don d’argent à ECPM vous permet de bénéficier de 66 % de déduction fiscale dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

Ensemble, la mobilisation continue

Continuons d’allier nos forces : à force de plaidoyer et de sensibilisation, les dynamiques s’inversent. Outre-Atlantique, les sondages montrent que pour la première fois, la majorité des américain·es jugent que la peine de mort est appliquée de manière injuste sur leur territoire.

Sur le continent africain aussi, le combat pour l’abolition progresse : au mois d’août, le Ghana a rejoint le camp abolitionniste pour les crimes de droits commun, tandis que pointent des signes d’ouverture en République démocratique du Congo où pour la toute première fois s’est tenue une conférence de presse sur l’abolition de la peine de mort à Lubumbashi lors de la 21e Journée mondiale contre la peine de mort. Au Cameroun, le Garde des sceaux Laurent Esso a également tenu à rencontrer nos équipes dans le cadre d’un déplacement auprès de notre partenaire Droits et Paix à Yaoundé. En Asie, la Malaisie franchit une étape historique au mois d’avril en décidant d’abolir la peine de mort obligatoire, permettant à de nombreux détenus condamnés d’entamer des procédures de révision de leurs peines.