Les intervenants invités représentaient les principaux acteurs de l’abolition de la peine capitale : parlementaires, institutions nationales des droits de l’homme, représentant.es de la société civile, acteurs et actrices de la chaîne pénale, anciens condamnés à mort, mais aussi la jeune génération qui a pour mission de poursuivre le combat pour l’abolition.

Le travail des avocat.es et des juges a été mis en avant ainsi que le rôle primordial des autorités politiques telles que les parlementaires et les institutions nationales des droits de l’homme. Ce séminaire a permis l’établissement de 5 feuilles de routes, une par type d’acteurs représentés (jeunesse, INDH, parlementaires, la société civile et les avocats) établissant les mesures à prendre par ces acteurs dans leur pays ou au niveau régional afin d’avancer vers l’abolition. À cette occasion, le Forum des parlementaires africains sur l’abolition de la peine de mort a été créé par les parlementaires ougandais, tanzaniens, kenyans, camerounais et congolais. Cet événement s’est achevé par une intervention de la délégation kenyane de l’Abolition Now Tour, un groupe de jeunes entre 18 et 35 ans qui a présenté à l’assemblée ses actions de plaidoyer et sensibilisation. Ces activités sont menées dans le cadre d’un projet qui sera présenté au Congrès mondial contre la peine de mort à Berlin en novembre 2022.
En outre, cela a été l’opportunité pour ce groupe de jeunes d’échanger avec les participant.es sur les différents défis auxquels ils seront confrontés en tant qu’activistes abolitionnistes – établissant ainsi un dialogue entre les experts et la jeune génération.
